Nutrition et sommeil
Nutrition et sommeil
D'après www.avitam.com
Agenda du sommeil
Cet agenda du sommeil version papier vous permettra de noter vos habitudes de sommeil.
Recommandations de l'AFERO
Recommandations de l'Association Française d'Etude et de Recherche sur l'Obésité (AFERO)
Recommandations-professionnelles-sur-le-thème-Sommeil.VF
Respiration et sommeil
En cas de symptomatologie évocatrice d’asthme associé, il est recommandé de pratiquer une exploration fonctionnelle respiratoire pour confirmer le diagnostic avec un test de bronchodilatation et/ou une exploration de la réactivité bronchique.
L’obésité expose aussi à un risque d’insuffisance respiratoire chronique hypercapnique.
Le syndrome obésité hypoventilation se définit par une PaCO2 supérieure à 45 mmHg en situation diurne.
Il est recommandé de proposer une exploration fonctionnelle respiratoire à tout patient obèse dyspnéique au repos ou pour des efforts légers ou souffrant d’un SAHOS (IMC ≥ 35 kg/m2).
Risque accidentel et syndrome d'apnée
Lors du diagnostic, il est recommandé de délivrer aux patients une information écrite sur le risque accidentel chez les conducteurs souffrant de SAHOS (syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil), en particulier s’ils rapportent une somnolence au volant et/ou s’ils ont un index apnées hypopnées élevé.
Il est recommandé de confirmer l’efficacité du traitement au minimum par une évaluation clinique avant d’envisager la reprise de la conduite.
Relation sommeil / prise de poids
Il existe une relation inverse entre durée de sommeil et prise de poids.
La notion de durée de sommeil doit faire partie intégrante de l’interrogatoire du médecin avec une attention particulière chez les enfants, les adolescents et jeunes adultes mais aussi chez les travailleurs postés.
Les enfants et le sommeil
Selon les recommandations, chez l’enfant, une courbe des quantités normales de sommeil normales à respecter en fonction des âges pourrait être intégrée comme document annexe dans le carnet de santé des enfants, disponible pour les médecins et les parents.
Chez les enfants, les adolescents et jeunes adultes, un environnement calme et apaisant ainsi que le maintien d’horaires réguliers favorisent un meilleur sommeil ainsi que le maintien d’horaires réguliers.
Les activités trop stimulantes avant le coucher (ordinateur, jeux vidéo...) sont à éviter, ainsi que la consommation d’excitants au-delà de 17h.
Relation sommeil / alimentation
Chez le sujet obèse ou en surpoids, des études incluant de faibles effectifs (10 à 20) montrent une tendance à une moindre prise de poids (ou une légère perte de poids) si le repas du soir est moins « calorique » que celui du midi.
Des repas plus riches en glucides pourraient accélérer l’endormissement (réduire le temps d’endormissement) chez le sujet normal.
Un article de 1999 montre que chez le sujet sain l’apport énergétique élevé du repas du soir influence la température corporelle mais altère peu l’architecture du sommeil si celui-ci est initié au moins 2h après le repas.
Les aliments entraînant plus de satiété et pris le matin (plutôt que le soir) sont plus souvent associés à une moindre prise de poids.
La répartition en plusieurs repas (et donc indirectement un apport calorique plus faible le soir) et la régularité des repas semblent plus avantageuses sur le plan du contrôle pondéral.
Les données sont ainsi souvent contradictoires, et surtout les facteurs de confusion difficiles à écarter (rythme des repas, apport calorique total, influence de la vidange gastrique des matières grasses, de l’alcool, etc.)
Les données ne sont pas assez robustes pour faire une recommandation « manger léger le soir ».
Lors des programmes de réduction pondérale la durée de sommeil est à prendre en compte.
Une étude a montré qu’une durée de sommeil de 8.5 h par comparaison à 5.5h permettait une réduction plus significative de la masse grasse pour le même niveau d’entrées caloriques.
Il existe aux USA et en France, chez l’enfant et chez l’adulte, des protocoles en cours impliquant une extension du sommeil pour juger de son efficacité en termes de réduction pondérale ou de limitation de la prise de poids.
Poids et apnée du sommeil
Les graisses accumulées au niveau du cou, du pharynx et de la ceinture abdominale favorisent l’apparition d’un SAS.
La prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est proportionnelle à l’IMC ; 58% des obèses ont un SAOS et au moins 50% des patients atteints de SAOS sont obèses en France.
Les risques qui découlent d’un SAOS, tels qu’une somnolence diurne (accidents de la route et du travail), le risque d’hypertension, d’événements cardiovasculaires et de diabète de type 2 sont accrus si le sujet apnéique présente une obésité associée.
Les gaz du sang
Il est recommandé de réaliser au moins une fois des gaz du sang artériel à tout patient présentant une obésité sévère (IMC ≥ 35 kg/m2) et/ou une SaO2d’éveil < 94% et/ou un trouble ventilatoire restrictif (CPT < 85%).
Chirurgie et explorations respiratoires
Le bilan respiratoire et la recherche d’un SAS sont systématiques avant une chirurgie bariatrique.
La sévérité du SAS et la fonction respiratoire sont à réévaluer dans le cadre du suivi post-chirurgical.